A Thyon, on vit au rythme du freestyle depuis plus de 25 ans ! Et 25 ans, c’est justement l’âge de Patrick Fleury qui a repris cette saison la présidence de l’association CentralCamps. Sa mission : chapeauter l’organisation de trois événements de ski et de snowboard « freestyle » sur le snowpark de Thyon, le CentralPark. Entre la recherche de sponsors, la gestion des infrastructures et le marketing, Patrick doit faire en sorte avec l’aide de 8 autres personnes que toutes les pièces du puzzle soient réunies le jour des événements. Un travail de longue haleine qui s’étend sur toute l’année. Mais entre ses occupations à la tête des CentralCamps, Patrick prend le temps de s’adonner à son autre passion : le freeride.
Quels sont vos premiers souvenirs à Thyon ?
Mes premiers souvenirs ? Mmh, comment dire.. En tant que Bramoisien, j’ai participé -sous la contrainte, évidemment (rires) - aux bonnets rouges avec mon école. Il me reste de bons souvenirs de ces expériences avec les copains de classe.
Quand avez-vous commencé à faire du snowboard freestyle ?
J’ai commencé le freestyle dès que je savais plus ou moins descendre une piste et tourner en snowboard.. Je devais avoir entre 12 et 13 ans, nous montions dès que possible au snowpark de Thyon avec mes amis de Bramois. Dès lors de nombreux liens se sont créés et ils sont toujours intacts.
Qu’est-ce que vous aimez dans le freestyle ?
Ce que j’aime dans le freestyle c’est l’esprit d’équipe. Quand tu es sur le park il existe toujours une pseudo compétition avec les autres riders. Celle-ci est positive, car elle te permet d’apprendre des autres et de progresser dans un climat positif entre amis.
Est-ce que le freestyle fait toujours autant recette aujourd’hui selon vous ?
Aujourd’hui je ne fais plus de freestyle, cependant je veille à faire perdurer et évoluer sa pratique en Suisse romande. Je pense qu’aujourd’hui l’approche a changé. Quand je débutais, c’était l’expansion du freestyle, l’évolution du matériel et des snowparks. Maintenant j’ai l’impression que beaucoup de jeunes s’orientent plus facilement vers le freeride, qui devient de plus en plus accessible au grand public.
Est-ce qu’il fait toujours rêver les gens ?
Le freestyle est toujours autant impressionnant. Le public est demandeur et apprécie ce type de prestation atypique dont chaque rider a le secret. L’esthétisme, la créativité et la technicité sont les critères qui font perdurer et progresser la discipline à travers le temps.
Parlez-nous de l’association CentralCamps, depuis quand êtes-vous membre et quel est votre parcours au sein de cette association?
J’ai commencé à m’investir au sein du comité de l’association Centralcamps durant l’hiver 2012. J’attaque ma 6ème année, dont 5 en tant que responsable des infrastructures, de la gestion du stock et de la cantine. Depuis cet hiver, j’assume le cahier des charges de président.
Comment est l’ambiance entre vous au sein de l’association ?
Le climat au sein de l’association est dynamique, solidaire et positif. L’ambiance au sein du comité est authentique et spontanée, car nous sommes avant tout une bande d’amis. Chacun s’investit selon ses possibilités et met du sien pour faire tourner la roue. Les membres bénévoles sont également les « amis des amis » et grâce à cet esprit de solidarité tout le monde collabore. C’est une expérience de vie qui a le mérite d’être vécue.
Vous avez aujourd’hui repris la présidence de cette association, c’est une sacrée tâche pour vous, j’imagine ?
C’est une tâche qui demande de la disponibilité et beaucoup d’investissement. De l’extérieur, il est difficile de se faire une idée globale des responsabilités relatives à ce post. J’ai du plaisir à travailler pour offrir à d’autres personnes ce dont j’ai pu profiter pendant plusieurs saisons.
Quelles sont vos activités en tant que président ?
Le statut de président demande avant tout une vue d’ensemble sur les activités de l’association. Le but est de planifier et de coordonner les tâches des différents membres du comité et des partenaires. Par ailleurs il faut prendre un certain recul pour pouvoir anticiper les décisions que nous ne maîtrisons pas et savoir rebondir à temps. Le président se doit de refléter l’association, il est le porte – parole de cette dernière et se positionne entre les riders, shapers et les différents partenaires.
Quels sont les rêves d’une association comme CentralCamps ?
Actuellement les Centralcamps reprennent leurs « marques » petit à petit, car le comité est pratiquement recomposé de nouveaux membres. Notre objectif est avant tout de promouvoir le freestyle, en nous assurant que les racines de ce dernier perdurent au travers les nouvelles générations. Nous faisons le maximum pour que Télé-Thyon continue à se positionner en tant qu’ambassadeur de cette discipline. La collaboration entre ce domaine skiable et les Centralcamps permet depuis 20 ans d’organiser ces événements ouverts à tous. Nous espérons pouvoir continuer à garantir un haut niveau de prestation, une collaboration efficace, tant bien avec les riders qu’avec nos différents partenaires. Il est également primordial que chacun prenne du plaisir dans ses activités et que les amitiés générées par cette association restent intactes et riches.
Quelques infos sur l’association CentralCamps
Les CentralCamps réunissent une quarantaine de bénévoles de tous les âges et provenant de toute la Suisse romande. Chaque hiver depuis 25 ans, plusieurs événements sont mis sur pied sur le snowpark de Thyon. L’objectif de l’association est de promouvoir la pratique du ski et du snowboard « freestyle » et permettre à des jeunes de pouvoir venir découvrir et pratiquer leur passion avec un petit budget. Ainsi une offre spéciale –baptisée « CentralCard »- propose un séjour à Thyon avec des rabais sur le logement, l’abonnement de ski et dans plusieurs restaurants et bars de la station.
Plus d’infos ici : www.thyonfreestyleresort.com
Ou sur la page Facebook : www.facebook.com/thyoncpcc/
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